Hébreux 11 : 1 – Or la foi est la substance des choses qu’on espère, l’évidence des choses qu’on ne voit pas. (KJF).
Nous continuons dans cette série de ECOUTER DIEU. Déjà, nous avons vu dans le numéro précédent comment Dieu nous parle par nos convictions, nos intuitions et nos impressions. Un exemple est l’évangile de Luc. L’auteur de cet évangile n’a pas eu de vision ou de rêve mais il donne lui-même sa source d’inspiration : il m’a semblé bon ; il a jugé important d’écrire un évangile après avoir fait des recherches. Nous vous invitons à lire ledit numéro. Nous verrons aussi dans ce numéro, un autre moyen par lequel Dieu nous parle.
Les petits enfants sont une source d’enseignement. Ils posent des actions parfois qui nous pousse à beaucoup réfléchir. Sur le dos de sa maman, le bébé a l’assurance qu’il ne peut pas tomber. Dis à un enfant de 1 an le matin que quand tu vas rentrer le soir vous allez voyager par avion pour vous rendre dans un autre pays. Il va rester toute la journée avec ça dans sa tête. Son espérance de voyager ne va pas être effleurer. Si cette espérance est une batterie, nous dirons que ça va rester à 100% quelque soit ce que tu vas lui dire. Jusqu’à la dernière seconde l’enfant garde espoir. Quand on devient un peu plus grand considérant les circonstances et les réalités de la vie, les difficultés des parents, nous ne pouvons espérer qu’une telle promesse puisse se réaliser pour certains. Ces réalités de la vie brouillent et encombrent notre faculté d’espérer que Dieu a mis en nous. Cette faculté d’espérer est tout aussi importante pour Dieu lorsqu’il veut nous parler, car nous naissons tous avec ça : l’espérance. Comment Dieu utilise-t-il notre espérance pour nous parler ? Extraction, commençons !
Le verbe espérer (du latin spero) veut dire attendre comme probable un bien qu’on désire. L'espérance est une petite voix qui nous assure que rien n'est jamais perdu. C'est une manière de regarder la vie et ses difficultés non comme un mal, mais comme une promesse de vie. Contrairement à l'espérance humaine qui comporte une part d'incertitude, l'espérance chrétienne est décrite comme une attente heureuse et confiante. Elle s'attache à ce qui est invisible et futur. L'espérance selon la Bible n'a rien de commun avec l'optimisme, désir du cœur de voir tout en beau et qui, comme le cœur humain lui-même, peut être "trompeur par-dessus tout". L'espérance est d'origine divine, une semence déposée dans chaque cœur dès qu'il est né de nouveau. L'espérance, c'est la foi en pleine activité.
La définition biblique de l'espérance est une attente confiante. L'espérance est la ferme assurance de choses encore invisibles et inconnues (Romains 8 : 24-25, Hébreux 11 : 1, 7). C'est un élément fondamental de la vie du juste (Proverbes 23 : 17-18). Sans espérance, la vie n'a pas de sens (Lamentations 3 : 18, Job 7 : 6). Il n'y a plus d'espérance dans la mort (Ésaïe 38 : 18, Job 17 : 15). Le juste qui met sa confiance et son espérance en Dieu obtiendra de l'aide (Psaume 28 : 7) et ne sera pas confus, honteux ni déçu (Ésaïe 49 : 23). Le juste qui espère en Dieu a confiance en sa protection et en son soutien (Jérémie 29 : 11) et peut vivre libre de toute crainte et anxiété (Psaume 46 : 2-3).
Pour le chrétien, l'espérance est un moteur qui permet de jeter sur chaque événement, sur chaque être un regard renouvelé. Vivre dans l'espérance, c'est accepter l'angoisse et, en même temps, vivre dans la joie. Tout comme Abraham qui était âgé de cent (100) ans et son épouse de quatre-vingt-dix (90) ans, il a cru à la promesse de Dieu qu’il aurait un fils de son épouse et serait le père d’une multitude. La bible version Louis Segond déclare dans Romains 4 verset 18 que Abraham a espéré contre toute espérance. La Bible du Semeur traduit ce verset d’une autre façon pour nous faire comprendre la situation d’Abraham et elle dit dans Romains 4 : 18 : « Alors que tout lui interdisait d’espérer, il a espéré ». Nous avons souvent eu des situations dans nos vies où des personnes autour de nous avait perdu espoir, mais nous, nous en avons gardé espoir comme Abraham. Qui était l’auteur de cette espérance ? C’est l’œuvre de Christ en nous.
Nous avons souvent pris des programmes de prière intense pour écouter Dieu et chercher sa face pour des situations très troublantes. Même un verset nous n’avons pas reçu ; et sommes sortis frustrer que Dieu ne nous a rien dit, pourtant nous sommes sortis de ce programme avec une espérance et une conviction plus grande que Dieu va agir. Mais alors d’où sort cette ferme assurance que Dieu va agir !? C’est la voix de Dieu qui t’a parlé et il t’a montré sa face par ton espérance en sa promesse qui a été booster. Parfois même, tu sens que quelque chose est pour toi, tu te bats pour oublier, mais l’espérance demeure.
Il y a une dynamique de l'espérance. Elle nous mobilise, nous fait avancer sans découragement. L'espérance se nourrit de la foi et la foi se vivifie dans l'espérance. En fait, espérance, foi, confiance et amour de Dieu se conjuguent pour nous permettre d'aller toujours plus loin dans notre communion avec Dieu.
Pour avoir cette espérance qui vient de Dieu, tu dois naître de nouveau, tu dois accepter Jésus dans ta vie comme ton Seigneur et ton Sauveur personnel. Tu peux faire cette prière si tu veux naître de nouveau : Merci Jésus pour ton sacrifice sur la croix pour me racheter de la mort, je t'accepte comme mon Dieu, vient habiter en moi. Si tu as fait cette prière, nous te disons Bienvenu dans le royaume de Dieu.
Prière : Éternel, donne-moi de continuer d’espérer que tu vas agir dans les situations de ma vie où j’avais perdu tout espoir. Seigneur accorde moi la grâce de comprendre quand tu me parle par l’espérance ; au nom puissant de Jésus-Christ. Amen.
Nous parlerons d’un autre moyen par lequel Dieu nous parle dans la suite de cette série : Écouter Dieu (Psaumes 37).