Romains 2 : 15 – Qui démontrent l’œuvre de la loi écrite dans leurs cœurs, leur conscience rendant aussi témoignage, et leurs pensées pendant ce temps les accusent ou les défendent. (KJF)
Face à des actes parfois odieux, nous avons souvent tendance à se poser des questions. Les questions que nous nous posons sont généralement orientées vers la psychologie des personnes ayant posées l’action : « il n’a pas de conscience ? ». Dans le langage camerounais, nous disons que ces personnes sont « atteintes » (cela signifie qu’elles n’ont pas de conscience ou encore qu’elles ont tué leur conscience). Tout être humain a une conscience. Mais les actions que nous posons sont aussi conduit par notre conscience, raison pour laquelle plusieurs reviennent sur leurs pas pour corriger une erreur et tiennent la plupart du temps le même langage : ma conscience m’a jugé. On peut donc comprendre que la conscience est un juge que Dieu a placé en l’homme. Par ce juge, Dieu aussi nous parle, Extraction, commençons !
La conscience est la faculté de discerner le bien et le mal, donnée par Dieu à toute personne depuis la chute d’Adam et Ève, c’est aussi la faculté de l’âme où réside et agit la lumière divine capable de nous accuser ou de nous condamner. D’une façon générale, la conscience fonctionne comme une sorte d’engin à radar incorporé signalant à l’homme les embûches que recèle une certaine ligne d’action.
Elle se définit comme la part du psychisme humain qui nous trouble et nous fait nous sentir coupables quand nous allons à son encontre, ou heureux et satisfaits quand nos actes, pensées et paroles sont conformes aux valeurs inscrites par le Saint Esprit dans le cœur de ceux qui sont nés de nouveau. Notre conscience réagit quand nos actes, pensées et paroles se conforment ou non à des normes morales à la fois ceux établir par Dieu et ceux établir par les hommes. Elle se manifeste en un sentiment que nous avons du bien et du mal, c’est-à-dire de notre obéissance ou de notre rébellion à l’égard de la loi de Dieu (Romains 2 : 14ss). Nous avons trois états de la conscience :
1- L’état de corruption : la conscience demeure sciemment dans le péché et dédaigne les appels de Dieu 2- L’état d’égarement : la conscience faussée pratique le mal en croyant faire le bien (Job 27 : 5ss ; Esaïe 5 : 20 ; Romains 1 : 21, 23 ; 1 Corinthiens 8 : 7, 12 ; 1 Timothée 4 : 2)
3- L’état normal : la bonne conscience. La conscience a le sentiment d’être dans l’ordre et la vérité (Actes 23 : 1, 24 : 16 ; Romains 9 : 1, 13 : 5 ; 2 Corinthiens 1 : 12). Le chrétien doit pratiquer l’examen de conscience (1 Corinthiens 11 : 28 ; 2 Corinthiens 13 : 5 ; Galates 6 : 4).
Chaque homme approuve ou condamne ainsi ses propres actes. Jésus dans la vie du croyant change son caractère moral et par le Saint Esprit met à tout instant sa conduite devant ces yeux par sa conscience. Ce que Jésus fait en premier dans la vie d’un Homme lorsque celui-ci lui ouvre son cœur, c’est de déchirer le voile que le péché a mis sur sa conscience pour l’empêcher d’écouter la voix de Dieu et ainsi de voire le péché comme vraiment étant péché. Une fois que ce voile est déchiré, nous appelons communément cette faculté Saint Esprit parce qu’elle nous juge de l’intérieur, seul à seul. Lorsque tu poses une mauvaise action, tu entends clairement par la voix de ta conscience : tu as mal agi, vas demander pardon. Même lorsque tu es sur le point de commettre un acte qui est contrevaleur, tu entends la conscience te dire dans ton esprit : ne fais pas ça car tu n’as pas été élevé et éduqué ainsi. Même lorsqu’autour de toi des personnes commettent des choses pas bien, et toi aussi tu voudrais essayer, tu entends clairement ta conscience te dire : Si tu fais ce que tout le monde fait, en quoi es-tu différent ? Sur ces paroles, tu te répands et demandes pardon. Ceci c’est la voix de Dieu qui au travers de ta conscience te parle de façon claire pour te garder de pécher et avoir une conscience souillée.
S’il y’a des choses qu’autre fois tu ne pouvais faire parce que tu savais que c’est mal et même ta conscience te jugeait, mais qu’aujourd’hui tu peux faire ces choses en libre conscience, c’est que tu as réussi à tuer la voix de Dieu dans ton cœur. Tu dois te repentir et de nouveau Christ ôtera le voile sur ta conscience qui t’a fait changer le mal en bien.
Ceux qui n’ont pas Christ en eux, ont une conscience corrompue (état 1) et égarée (état 2). Si tu veux accepter Jésus dans ta vie comme Seigneur et Sauveur afin qu’il rende ta conscience normale (état 3), tu peux faire cette prière dans ton cœur : Merci Jésus – Christ pour la rançon payée sur la croix pour moi, j’ouvre mon cœur et t’accepte comme mon Seigneur et Sauveur personnel, purifie-moi par ton sang et donne-moi de marcher selon Ta Parole. AMEN.
Prions ensemble : Dieu tout puissant, je reconnais que je me suis souvent entêté lorsque tu me parlais par ma conscience, je te demande pardon, Lave ma conscience de tout ce qui peut l’obscurcie et la corrompre de manière à voire le mal en bien, au nom Jésus. Amen.
Dans le prochain numéro, nous verrons un autre moyen par lequel Dieu nous parle : Écouter Dieu (Romains 12).