Luc 1 : 3 – Il m’a semblé bon aussi, qu’ayant une parfaite connaissance de toutes ces choses depuis le commencement, je devais te les écrire en ordre, très excellent Théophile, (KJF).
Dans le numéro précédent de EXTRACTION, nous avons parlé de la pensée comme moyen par lequel Dieu nous parle. C’est un vaste domaine, un espace que Christ utilise pour déposer sa pensée et par conséquent nous fait penser la volonté de Dieu. En tant que Chrétien nous ne devons pas premièrement attribuer nos pensées à notre chair ou au diable, mais nous devons les examiner. Nous vous invitons à lire ledit numéro. Nous présenterons dans ce numéro un autre moyen par lequel Dieu nous parle.
Nous entendons souvent des personnes autour de nous dire : « pourtant mon sixième sens m’a dit de … ». Particulièrement, j’ai connu une grande sœur qui me disait que son sixième sens ne la trompe jamais. Elle était très sûre d’elle et n’en doutait pas lorsque son sixième sens lui parlait. De même, couramment on le dit souvent : les femmes ont un très bon sixième sens. Sachant que la science nous dit que nous avons cinq sens à savoir la vue, l’ouïe, l’odorat, le goûter et le toucher ; d’où vient-il ce sixième sens ? Est-ce que Dieu l’utilise aussi pour nous parler ? Extraction, Commençons !
Il nous arrive souvent que pendant une conversation avec une personne, pour un rien tu as l’impression jusqu’à en être convaincue que la personne te ment. Cette impression que l’on a souvent n’est pas forcement notre chair ou le fruit de notre imagination. Il arrive aussi souvent que nous ayons une impression soudaine qu’il faut faire quelque chose qui est très bien, mais face à l’étendu de ce que nous avons eu l’impression qu’il faut faire, nous prenons peur. Ceci souvent n’est rien d’autre que la voix de Dieu qui nous parle et de façon limpide.
Aujourd’hui, nous considérons avec admiration l’évangile de Luc. Un évangile qui détaille de nombreuses guérisons opérées par Jésus-Christ. Nous pouvons nous poser une question : Comment Luc a-t-il reçu la révélation ? Lui-même nous donne la réponse dans le verset 3 du chapitre 1. Il est dit dans ce verset : il m’a semblé bon. Il ne dit pas avoir vu les anges, il ne dit pas avoir fait de rêve et il ne dit pas avoir eu de vision. Il a eu une intuition, une impression, une conviction, et cela l’a conduit a rédigé le merveilleux évangile de Luc.
Il m’a semblé bon peut encore signifier : j’ai pensé que c’était mieux ; ou j’ai déterminé. Ayant une parfaite connaissance peut encore se comprendre par : « ayant tout retracé exactement depuis le début » ou « ayant, par une enquête diligente et minutieuse » ou « suivi tout jusqu’à la source », pour obtenir un compte rendu exact de la question. Luc ne dit pas avoir vu ces choses et cette expression nous montre comment il a eu ses informations. C’est en retraçant chaque récit jusqu’à ce qu’il soit convaincu de la véracité. Nous voyons la nature de l’inspiration de Luc. Elle était compatible avec l’utilisation de ses facultés naturelles. Dieu, par le Saint Esprit, présidait à ses facultés, les dirigeait et le gardait de l’erreur.
Une fois que Luc a fini de faire son enquête c’est-à-dire qu’il a eu connaissance des choses, il a jugé (par la pensée) qu’il était bon de mettre ça par écrit. Ceci est monté dans son cœur comme une conviction, une impression, une intuition. Nous pouvons en bénéficier aujourd’hui de cela. Combien des fois avons-nous souvent condamné nos impressions, nos intuitions ? Il arrive des fois que nous condamnons cela à cause de la charge / travail à faire. Luc n'avait pas vu quelqu'un fait ce genre de travail avant lui, et surtout que c'était un travail très laborieux, mais à décider de se lancer parce que convaincu de ce que son travail allait produire.
Tu causes avec un bien aimé qui semble tout joyeux, et subitement tu as une intuition qui te dit de vider ton porte monnaie et lui donner, tu dis une fois que c’est ta chair parce que le sacrifice est grand. Mais si tu avais 50.000 et que l’intuition te disait de lui donner 200 pour la moto, tu l’aurais fait facilement. Quand une impression vient dans ton cœur de prendre un jour de jeûne, tu le fais naturellement et le jour ou ça vient te dire sept jours à sec, tu trouves que c’est ta chair.
Pour ce qui concerne les convictions / impression / intuitions qui peuvent naître en nous, nous admettons plus souvent que c’est Dieu quand la tâche à faire est moindre, quand elle devient très grande, on se demande si c’est réellement Dieu. Oui c’est réellement Dieu. Il parle par des convictions qui monte dans notre cœur (Jean 16 : 8, Romains 14 : 23) et exprime des choses que nous devons faire. Tout d’abord, nous devons admettre et réaliser que le Saint Esprit en nous (Romains 8 : 16) est la présence de Dieu qui peut s’exprimer par nos pensées (1 Corinthiens 2 : 16), nos intuitions, nos impressions et nos convictions. Quand nous disons « Seigneur plus de toi », il va s’exprimer par tous ces moyens. Nous devons pouvoir reconnaître sa voix en tant que ces brebis (Jean 10 : 27). La conviction que tu as d’ouvrir et/ou lancer un business (ou une entreprise) peut être l’appel clair de Dieu pour ta vie, mais toi tu regardes à ta famille et aux circonstances et tu conclus que c’est ta chair. Arrêtons de condamner toutes nos intuitions.
Prière : Eternel, plusieurs voix s’élèvent au-dedans de moi, et celles-ci étouffent ta voix, accorde moi la grâce de reconnaître ta voix quand celle-ci s’exprime par mon intuition, au nom puissant de Jésus. Amen
Nous parlerons d’un autre moyen dans la suite de cette série : Ecouter Dieu (Hébreux 11).