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Notre Père : Délivre nous du mal
Notre Père : Délivre nous du mal • Publié le 26 septembre 2024 à 05:00 • 7 min de lecture

Notre Père : Délivre nous du mal

Auteur

François NKONTCHOU, Ph.D

Matthieu 6 : 13 – Et ne nous conduis pas en tentation, mais délivre-nous du mal ; car à toi appartiennent le royaume, la puissance, et la gloire pour toujours. Amen. (LSG)

 

Dans ce numéro, nous nous attardons sur une requête fondamentale de la prière enseignée par Jésus : « Mais délivre-nous du mal ». Cette phrase peut paraître simple, voire banale, mais elle renferme une immense profondeur spirituelle. Elle représente une intercession puissante et un outil efficace pour déjouer les plans de l'ennemi. En répétant ces mots, nous demandons à Dieu de nous libérer des pièges et des attaques du malin.

 

Jésus nous a donné ces paroles, mais c'est à nous d'y insuffler tout le sens que le Saint-Esprit nous révèle. Lors d'une séance de prière, un homme a prié avec force : « Délivre-nous du malin qui pourrait causer un accident de la route en rentrant chez nous, du malin qui pourrait détruire notre santé par la maladie, et même du mal dont nous ignorons l'existence ! » Après cette prière, un miracle se produisit : la fenêtre de la chapelle où il s’entretenait avec un frère en Christ s'effondra exactement à l'endroit où ils étaient assis, quelques instants après qu’ils se soient levés.

 

Cette requête, « délivre-nous », est extrêmement expressive. Elle signifie « brise nos chaînes », « arrache-nous des griffes du mal », et « sauve-nous de ses conséquences désastreuses ». Le mot grec traduit par « mal » dans ce contexte a pour racine « Satan ». Ainsi, cette prière demande à Dieu de nous délivrer non seulement des épreuves, mais des pièges dans lesquels Satan tente de nous faire tomber.

Lorsque nous prions « délivre-nous du mal », nous reconnaissons l'existence d'un ennemi spirituel qui s'acharne contre nous. La vie chrétienne n'est pas simplement un acte de louange hebdomadaire ou une pensée positive ; c'est un combat contre un adversaire redoutable. Satan, notre ennemi, cherche constamment à nous faire chuter. Parce qu'il hait Dieu, il déteste aussi ceux qui Lui appartiennent et tente de les détourner par tous les moyens.

La Bible souligne à maintes reprises la nature vicieuse de Satan. Dans 2 Corinthiens 2 : 10-11, Paul nous met en garde : « De peur que Satan ait le dessus sur nous ; car nous n'ignorons pas ses stratèges. » Satan est rusé, il est qualifié de menteur et de trompeur dans plusieurs passages bibliques (Apocalypse 12 : 9, Jean 8 : 44). Les croyants doivent être conscients de ses stratagèmes et ne pas se fier à leurs propres forces pour lui résister.

Il est essentiel de ne pas sous-estimer la puissance de Satan. Même si Jésus est plus grand que l'ennemi (1 Jean 4 : 4), nous devons garder une saine crainte et respect envers sa capacité à nous tromper. Un chrétien sage saura éviter les situations où il pourrait être tenté. Paul nous rappelle dans 1 Thessaloniciens 5 : 22 : « Abstenez-vous de toute espèce de mal. »

Sous-estimer la puissance de Satan peut coûter cher, comme certains l'ont découvert en méprisant ses ruses. C’est la raison pour laquelle cette dernière requête du Notre Père est cruciale. Après avoir prié pour la gloire de Dieu, pour nos besoins quotidiens, et pour le pardon, nous terminons en demandant une protection spirituelle. Il est inutile de recevoir des forces de Dieu pour accomplir notre mission si nous ignorons les attaques spirituelles qui peuvent nous anéantir.

Un exemple frappant est celui d'un enfant qui, tout joyeux, vient dire à son père qu'il a vaincu un serpent. Le père, inquiet, lui demande comment il s'y est pris. L'enfant répond : « Lorsque je l'ai vu, j'ai couru, et il ne m'a pas attrapé. » Nous ne devons pas chercher à attaquer Satan ou à défier les forces du mal, sauf si nous avons été formés et sommes remplis de sagesse pour ce combat. La majorité des chrétiens doivent se concentrer sur la prière, l’éloignement du mal, et la protection divine.

 

Il est de notre responsabilité de veiller à ce que le malin n’ait pas accès à nos vies, à nos familles, à notre foyer, et à notre communauté. Nous devons repousser Satan et ses œuvres loin de tout ce qui nous appartient. Mais si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il est sans défense face à Satan. Repentez-vous et tournez-vous vers Christ, afin de fermer les portes de votre vie à l'ennemi.

 

Prions ensemble : « Délivre-nous du malin ». (Faites la liste des personnes pour qui vous priez, et demandez chaque jour la protection divine pour vous, vos proches, et vos biens.)

 

Nous poursuivrons nos explications de la suite de cette prière dans le prochain numéro.