Matthieu 6 : 9 –Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ;. (KJF)
Dans le numéro précédent, nous avons exploré la signification des mots « Notre Père ». Il est crucial de comprendre que Dieu est notre père. Nous devons l’aborder non pas comme « Dieu », mais comme « Père ». La différence est que celui qui s'approche de l'Éternel en tant que « Dieu » le fait avec crainte, distance, et protocole, tandis que celui qui l'approche en tant que « Père » le fait sans peur ni formalités, et parle avec lui librement de tout. De plus, lorsque Jésus disait « Notre Père », il s'incluait lui-même dans ce « Notre ». Dieu est son père et le nôtre, ce qui forme « Notre Père ». À ce stade, il s'agit de contempler toutes les facettes de Dieu que nous connaissons et toutes les manifestations de sa personne.
Après avoir médité sur les différentes facettes de Dieu, il est question de prendre conscience de notre identité, Extraction, commençons !
Notre Père qui est aux cieux. Il est essentiel de réaliser le Dieu que nous élevons et contemplons. Nous l'appelons « Notre Père », et certains l'appellent même « Papa ». Mais réalisons-nous que celui que nous appelons Père est aux cieux ? Ce Dieu, autrefois lointain dans l'Ancien Testament, est devenu très proche de son peuple grâce au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix. Il ne s'agit plus de prier en pensant que Dieu est éloigné. Jésus voulait que nous comprenions que lorsque nous sommes en prière, nous sommes élevés dans les lieux célestes. « Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Christ Jésus » (Éphésiens 2 : 6).
Nous devons avoir cette pleine conscience dès que nous commençons cette prière, nous ne sommes pas des citoyens de cette terre, mais des citoyens d'en haut. Conscients de cette position, nous pouvons mieux nous tenir dans notre conversation avec Dieu, avoir une pleine confiance en nous, et dominer mentalement sur tout ce qui nous tracasse. Dès le début de la prière, il est essentiel de se positionner spirituellement : soit nous nous voyons comme des citoyens des cieux par les yeux de la foi, soit nous nous voyons comme des habitants de cette terre. La différence est que celui qui se voit comme un habitant de cette terre adresse toujours des requêtes à Dieu et n'expérimente pas la plénitude de la conversation avec Lui, son cœur étant souvent en peine. La Bible dit dans Philippiens 3 : 20 « Car notre citoyenneté est dans le ciel ; de là aussi nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ ». Le terme employé pour parler de citoyenneté fait référence à l'administration, au gouvernement ou à la forme d'une république ou d'un État. Notre véritable pays, notre vraie nation s'appelle la Nouvelle Jérusalem.
La personne qui se voit comme citoyenne des cieux offre une profonde adoration à Dieu même lorsque tout semble mal aller. Elle ne s'attarde pas sur les problèmes terrestres, car elle sait qu'elle n'appartient pas à cette terre. C'est cette conscience de notre état céleste que Jésus veut que nous ayons dès le début de la prière du « Notre Père ».
Tu ne peux devenir citoyen céleste qu'à travers le processus de la nouvelle naissance. C'est le seul moyen d'accéder à Dieu. Pour cela, tu dois accepter Jésus dans ta vie comme Seigneur et Sauveur personnel. Tu peux prier ainsi : Seigneur Jésus-Christ, je reconnais que tu es mort sur la croix pour mes péchés, tu t'es donné en sacrifice pour me permettre d'accéder à Dieu. Je te donne ma vie entièrement. Amen. Si tu as fait cette prière, rapproche-toi d'une église locale et partage ta foi avec les autres citoyens des cieux.
Prions ensemble : Notre Père qui est aux cieux (Prenons un moment pour contempler les bienfaits de Dieu dans nos vies. Appelons-le par tous les noms que nous connaissons, par tous ceux sous lesquels il s'est manifesté dans notre vie et dont nous avons conscience).
Nous continuerons explorer cette prière dans le prochain numéro.