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Le péché : En pensée
Le péché : En pensée • Publié le 05 décembre 2024 à 05:00 • 7 min de lecture

Le péché : En pensée

Auteur

François NKONTCHOU, Ph.D

Matthieu 5 : 28 – Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. (BLS)

 

« À quoi penses-tu ? » – Cette question t’a-t-elle déjà été posée lorsque ton regard semblait fixé, perdu dans tes pensées ? Pourtant, il arrive souvent que nous n’ayons pas envie de révéler ce qui préoccupe notre esprit. Nous préférons garder ces pensées dans un espace privé, inaccessible aux autres. Mais il y a une exception : Dieu. Le Créateur, lui, connaît toutes nos pensées. Rien ne lui est caché. Il observe attentivement et s’intéresse profondément à ce qui se passe dans les recoins secrets de notre esprit.

Le souci, c'est que nous ne maîtrisons pas toujours ce qui traverse notre esprit. Les idées, émotions, images et mots surgissent parfois sans prévenir. Ces pensées peuvent être positives ou négatives, constructives ou destructrices. Il arrive même que nous soyons surpris, voire choqués, par ce qui nous vient à l’esprit. Mais d’où viennent ces pensées ? Que pense Dieu de ce flux intérieur ? Nous juge-t-il sur ces impulsions involontaires ? Extraction, commençons !

 

Chaque être humain naît avec une nature charnelle, une « chair » héritée d’Adam et Ève, les premiers humains qui ont succombé au péché. Lorsque le péché est entré dans leur vie, l’humanité a cessé de vivre pour Dieu et a commencé à vivre pour elle-même. En tant qu'humains, nous portons cette nature déchue. C’est de cette chair que naissent nos pensées mauvaises : dures, impitoyables, impures ou découragées. Elles sont une part intégrante de notre nature humaine.

Même si cette réalité peut être désagréable, beaucoup finissent par l’accepter comme une fatalité : « Je ne suis qu’un humain après tout ! » D’autres se rassurent en se disant : « Ce ne sont que des pensées, elles ne font de mal à personne. » Mais Jésus contredit cette idée : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l’adultère dans son cœur. » (Matthieu 5 : 27 - 28). Cela signifie que céder à une pensée, même sans passer à l’acte, c’est déjà pécher. Et cela s’applique à d’autres péchés comme la colère (Matthieu 5 : 22), la critique, la jalousie ou le découragement. Le péché commence donc à l’intérieur, dans le cœur humain, dès qu’il y a consentement ou complaisance.

 

Ce qui souille une personne, ce n’est pas ce qui entre en elle, mais ce qui en sort. (Matthieu 15 : 18 - 19). Le cœur humain est le foyer des pensées, et c’est de son abondance que la bouche parle. Prenons un exemple : si tu es chargé de gérer les finances d’une association et traverses une période difficile, l’idée de falsifier des chiffres peut t’effleurer. Deux cas de figure se présentent. Si tu chasses immédiatement cette pensée en te disant que tu ne peux pas voler ce qui ne t’appartient pas, tu n’as pas péché. En revanche, si tu t’attardes sur cette idée, élaborant des plans, même sans les exécuter, alors tu as déjà péché.

Il en va de même pour d’autres pensées : voir une belle personne et la trouver jolie n’est pas un péché. Mais si tu nourris cette pensée ou entames une action (prendre le numéro de téléphone, commencer une conversation, etc) en conséquence, tu bascules dans le péché, même si rien ne se concrétise. Les pensées ressemblent à des oiseaux qui survolent notre toit : nous ne pouvons pas les empêcher de passer, mais nous pouvons éviter qu’ils s’y posent et installent leur demeure. Les seules pensées réellement pécheresses sont celles que nous acceptons, nourrissons et transformons en idées délibérées.

Il ne suffit pas d’éviter les péchés d’action. Nous devons aussi veiller sur nos pensées. L’apôtre Paul nous enseigne : « Que tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, digne d’approbation, vertueux et digne de louange soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4 : 8 - 9). Pour y parvenir, il faut vivre dans un état d’adoration permanente : chanter, prier, méditer, louer Dieu, le tout sans interruption.

 

Mais comment atteindre un tel état sans Jésus dans ta vie ? C’est impossible. Tu dois naître de nouveau et accepter Jésus comme ton Seigneur et Sauveur personnel.

 

Prions ensemble : « Éternel, prends le contrôle de mes pensées. Aide-moi à vivre dans une adoration constante, au nom puissant de Jésus. Amen. » (Fais l’expérience de rester dans cet état permanent d’adoration, même en travaillant. Chante une louange dans ton cœur, et tu verras les pensées mauvaises disparaître.)

 


Nous verrons dans la suite une autre forme de péché.

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